4e partie : Ô Canada !
Mercredi le 04 Mars 2009, Je quitte Paris pour aller découvrir un pays qui m’est très chère qu’est le CANADA. Le québécois, d’après ma courte expérience que je vais vous la dévoiler en quelques ligne, est vraiment très accueillant , toujours souriant, et trop cool. Ma croyance personnelle veut que le tissu social du Québec est un cocktail composé de trois cultures : française, britannique et américaine. Souvent on dit : Les québécois auraient pu avoir la gastronomie française, l'humour anglais et le cinéma américain mais ils ont eu le cinéma français, la gastronomie anglaise et l'humour américain ! Il se peut que j’écrive en québécois. J’ai vraiment hâte de m’exprimer avec cet cher accent. Si c’est le cas, veuillez me pardonner. Ça confirmera mon admiration de cette culture que je l’ai vécu quotidiennement pendant 6 mois.
Après 8 heures de vol, au dessus de l’océan atlantique, on arrive enfin à l’aéroport Pierre Elliott Trudeau à Montréal. Mon réflexe veut que la première chose à craindre avant de respirer l’air extérieur soit le froid Canadien. On nous informe que la température extérieure est -17 °C. T’as qu’à couvrir entièrement ton visage avant de sortir de l’avion… Tabarnak ! (« Zut» en québequois)
Dés que tu accèdes à l’aéroport pour récupérer le bagage et fournir quelques documents à l’agent chargé de te délivrer un certificat de travail, une dame charmante est juste là pour te dire « Bienvenu au Québec ». La première chose à apprendre avant même sortir de l’aéroport est que tu dois « tutoyer » les québécois, « accepter d’être tutoyé », « ne pas regarder les gens dans leurs yeux » mais plutôt regarder leurs chaussures et enfin « élargir ton esprit » car tout est grand ici. Le bol du café, les gâteaux, les gens, les rues, les maisons, les édifices (mot employé par les québécois pour dire les bâtiments), le dépanneur (pour dire l’épicerie), le métro, …etc. Tout est large ici. On ne parle même pas d’obésité. Ils sont tous obèses.
Je prends mon taxi, direction l'hôtel qui se situe dans la rue Sainte-Catherine dans le vieux Montréal. J’ai déjà réservé ma chambre dans un petit hôtel qui appartient à un couple québécois. Une semaine de réservation m’a coûté 165 $. Un prix vachement moins cher par rapport à d’autres hôtels. La femme s’appelle Nadine et je me souviens plus du nom de son mari. J’arrive à l’hôtel et je paie le taximan. Je rentre et je croise Nadine.
- « Bonjour Madame » disais-je.
- « Salut ! Si j’mtrompe pô ts’es **** ». Accent québécois trop fort pour moi, mais j’arrive quand même à comprendre. Elle se rappelle déjà de mon prénom et elle me tutoie (n’oubliez pas la règle québécoise).
- « Oui ! c’est lui-même Nadine »
- « C’est dzur l’froid à Montréal ». Dzure pour dire dure.
- « Oui même trop » répondais-je.
- « Penses-tsu que tsu vôs ts’familiariser ? Surtsout ne pô flâner ! ». Je sais que vous n’avez rien pigé. Ne vous inquiétez pas. Je vous explique. elle voulait dire : penses-tu que tu vas te familiariser ? surtout ne pas rester beaucoup dehors !
- « Nadine, on fait avec. Peux-tu me montrer ma chambre ?».
Elle me la montre. Je laisse mes bagages. Je prends une douche. Je me change. Je m’habille en québécois et je sors. Il est 20h, j’allais au restaurant le plus proche car j’avais faim. En finissant mon dîner,je rentre à l’hôtel, je suis très fatigué. J’ai même pô l’tsemps de visitseer un peuô la ville … ah zut j’ai parlé en Québécois… . Mais en flânant (encore une fois) mais en marchant dans la rue Sainte-Catherine, je n’ai pas raté les gratte-ciel, les lumières, les grands magasins … tabarnak tout est grand ici.
Le lendemain, je me réveille à 4h du matin. Je me demandais pourquoi je me suis réveillé à cette heure-ci alors que j’ai réglé mon réveil à 8h. Au fait, ça correspond à 10h du matin à Paris (6h de décalage horaire) et donc ma montre biologique n’est toujours pas réglée. J’essaie de me recoucher, mais en vain. Je prends ma douche à 6h du matin. Je me change et je sors pour prendre mon café et commencer ma première journée à Montréal.
Je vais à Tim Hortons. Je demande un café au lait et une madeleine. Elle me demande si je veux un petit ou un grand. Comme j’avais encore faim (très gourmand) je demande un grand. Mauvais choix. Elle me ramène un litre de café au lait … Merde ! Comment je fais pour boire tout ça. la madeleine est tellement big que j’arrive pas à la terminer. J’ai pris un déjeuner quoi, pas un p’tit déjeuner.
La 5e partie de mon récit sera publiée prochainement.







1 commentaires:
On vous remercie de ce partage,
Toujours un plaisir de vous lire.
http://www.formation-quebec.ca/
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